Pourquoi tout le monde a-t-il si peur du mot «F»?

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par Julie Wong

Être membre du conseil d'administration d'un groupe professionnel de femmes et souvent également appelé groupe «féministe», un terme chargé qui évoque des associations négatives. Bien que je soutienne pleinement les efforts d'autonomisation des femmes et des filles, j'ai aussi souvent ressenti le besoin de me défendre de la pertinence de ma position sur l'égalité des sexes et de mon implication dans le groupe. La stigmatisation féministe déroute car la cause met l'accent sur le plaidoyer et l'égalité plutôt que sur le chauvinisme féminin (quelque chose que je ne tolère pas).

Le féminisme peut avoir pris différentes formes dans différentes situations et contextes de l'histoire. Je reconnais également que les jours d'activisme et les perceptions passées sont difficiles à abandonner, alors plutôt que de me concentrer sur les définitions, j'aimerais réfléchir aux réalisations du mouvement, car octobre est le mois de l'histoire des femmes au Canada.

Le mois d'octobre marque de nombreux événements importants qui ont donné aux femmes et aux filles des droits et des privilèges que nous tenons pour acquis parce qu'ils sont si fondamentaux dans notre vie quotidienne. Le 18 octobre 1929, une décision de justice accordait le droit de vote à toutes les femmes du Canada de plus de 21 ans qui étaient des sujets britanniques (à l'exclusion des personnes de minorités visibles). Auparavant, les femmes n'étaient pas considérées comme des «personnes» à toutes fins en vertu de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Les cinq célèbres, Emily Murphy, Nellie McClung, Louise McKinney, Irene Parlby et Henrietta Muir Edwards, ont fait campagne et ont persuadé le gouvernement d'ordonner à la Cour suprême de décider si les femmes étaient effectivement des «personnes». Cette décision a d'abord été rejetée, portée en appel, puis approuvée huit ans plus tard. Cette réalisation importante a donné aux femmes des droits humains fondamentaux qui incluent le droit de vote et le droit à l'éducation.

Il est évident qu'en autonomisant les femmes en tant que leaders sociaux, économiques et politiques, on crée des gouvernements et des institutions plus représentatifs et plus efficaces. Les femmes offrent des contributions uniques qui profiteront à la société dans son ensemble. Avec l'évolution de la perception des femmes et de leur rôle dans la société, il y a eu de plus en plus de femmes dans des carrières considérées par le passé comme non traditionnelles, notamment dans l'ingénierie, la science et la technologie. La Société canadienne des femmes en science et technologie (SCWIST) ne serait pas possible sans nos fondatrices pionnières qui nous ont montré les opportunités et les possibilités infinies dans un domaine qui n'accueillait pas toujours les femmes.

Si l'égalité des sexes est multiforme, les femmes représentant un éventail d'ethnies et nous devons également reconnaître qu'il existe des pays en développement qui luttent encore contre le sexisme et les droits de l'homme; il est important de se souvenir de l'histoire et des progrès qui ont été accomplis pour faire progresser la condition de la femme à ce qu'elle est aujourd'hui.

En reconnaissance du mois de l'histoire des femmes, je vous encourage à visiter les événements et liens suivants:
Société canadienne des femmes en science et technologie
Événements du University Women's Club: Événement Person's Day_Oct 21_2012
Café Herstory: http://www.herstorycafe.ca/
11 octobre: ​​l'ONU vient de proclamer la première Journée internationale de la fille


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