Session de février Brown Bag : BRAG ! [Récapitulatif de l'événement]

Retour aux articles

Rochelle Grayson était l'animatrice et la présentatrice de cette réunion BrownBag sur la vantardise. Rochelle a une liste de réalisations professionnelles aussi longtemps que votre bras (voir bio complet), nous avons donc été ravis de l'avoir dirigée aujourd'hui. C'était une bonne solution tout autour, car elle a expliqué qu'elle aime redonner à la communauté et aider la prochaine génération de femmes à atteindre leurs objectifs. Elle incite principalement les entreprises à passer des canaux médiatiques traditionnels aux canaux numériques et, selon ses propres mots, «se bat pour le portefeuille du consommateur» dans tous les secteurs où elle travaille.

Rochelle était un orateur convaincant et infectieux, bouillonnant d'enthousiasme à ce sujet: pourquoi nous devrions nous mettre et nos réalisations sur une assiette pour que tous les voient, et NE PAS cacher notre lumière sous un boisseau, comme le dit le dicton va. Nous, les femmes, semblons être particulièrement réticents à avancer; une étude de McKinsey (comme discuté par Sheryl Sandberg, COO de Facebook) ont constaté que si les hommes sont promus en fonction de leur potentiel, les femmes sont jugées sur leurs réalisations réelles. Cela semble injuste pour les femmes, mais pourrait en partie résulter du fait de nous retenir lorsqu'il s'agit de mettre directement en valeur nos capacités.

Elle nous a demandé aux participants du BrownBag si nous pensons à «arriver au sommet de la montagne», et nous a conseillé de «penser en grand»! La confiance est essentielle si nous voulons réussir à convaincre les autres que nous sommes capables de bien faire le travail. Nous devons d'abord croire en nous. Rochelle a déclaré que les femmes et les hommes ont tendance à penser le succès et l'échec différemment; tandis que les hommes attribuent leurs succès à leurs compétences innées, les femmes ont tendance à dire qu'elles y sont arrivées grâce à la chance et à l'aide des autres. À l'inverse, lorsqu'une entreprise échoue, les hommes l'ignorent souvent et disent que cela est dû à un manque d'intérêt de leur part, tandis que les femmes pensent que leur propre manque de capacités leur a échoué.

Un conseil utile donné par Rochelle, afin de contrer ce doute de soi, était de revoir votre CV et votre profil LinkedIn, et de mettre à jour vos réalisations sur une base régulière. Cela vous rappellera ce que vous avez fait et vous aidera à croire en ce que vous pouvez faire - et à vous prémunir contre le mortel Syndrome d'imposteur.

Ce à quoi ça se résume, dit Rochelle, quand on parle de soi (et que quelqu'un écoute), c'est simplement raconter une histoire. Toutes les bonnes histoires ont des qualités particulières: des personnages intéressants, une intrigue, un dialogue, des émotions, un conflit et une résolution, des choix et des résultats. Et, raconter une histoire personnelle authentique avec laquelle les gens peuvent se connecter les engagera beaucoup plus que de dénicher une liste de vos récompenses ou réalisations professionnelles.

Rochelle a suggéré de faire une liste de points à puces pour votre «argumentaire d'ascenseur» qui peut être utilisé lors d'un événement de réseautage, d'un dîner ou n'importe où. Comme toute bonne histoire, elle doit avoir un début, un milieu et une fin. Le début peut simplement être votre nom, votre lieu de travail ou le titre de votre poste. Le milieu contient les éléments intéressants: vous devriez inclure des détails comme ce que vous faites exactement et pourquoi: quel problème essayez-vous de résoudre et comment la bonne solution changera-t-elle le monde? C'est là que la passion et l'enthousiasme pour transmettre votre message sont essentiels, sinon il ne semblera pas que vous vous souciez de ce que vous faites (et personne d'autre ne s'en souciera si vous ne semblez pas le faire!)

«Quelle est votre superpuissance» était le point suivant; ce qui signifie ce que vous pouvez vraiment bien faire, cela vous permet de vous démarquer de la foule. Ce n'est peut-être pas immédiatement évident pour vous, mais creusez plus profondément, il doit y avoir quelque chose - qu'est-ce que c'est pour vous? Un autre point important à faire passer est ce qui vous manque dans votre travail, c'est-à-dire la pièce manquante du puzzle qui vous permettrait d'être encore plus super - peut-être que si vous parlez aux gens de ce besoin, ils sauront peut-être exactement ce qu'il faut correspondre.

Le pitch se termine par une répétition: donnez à nouveau votre nom, pour le cimenter dans la mémoire de l'autre personne, et répétez brièvement ce que vous voulez. L'utilisation de «crochets» de mémoire était une autre astuce; si vous avez une caractéristique mémorable ou unique, les gens ne vous oublieront pas aussi facilement. Par exemple, Rochelle porte toujours de l'orange et est une femme noire aux gros cheveux bouclés. Pour moi, je pense que c'est le fait que je viens d'Irlande et que j'ai un nom et un accent typiquement irlandais. Quoi qu'il en soit, le but est d'utiliser ce que vous avez pour vous démarquer des autres.

Les autres conseils généraux donnés par Rochelle comprenaient la respiration et la pause en parlant, l'écoute pendant que l'autre personne parle (cela est censé être une conversation, pas un monologue!), Poser des questions, sourire et, si possible, faire vos devoirs sur la personne que vous parlent à ou à leur entreprise.

Pour consolider les messages clés délivrés par Rochelle, la principale question à se poser lors de la préparation de vos points de vantardise est: comment ajouter de la valeur à ce que vous faites? Ou en d'autres termes, qu'est-ce que vous apportez à la table? Une fois que vous savez ce que c'est et que vous y croyez, parlez-en aux gens et ne tombez pas dans le piège d'être trop gentil, un paillasson pour les autres. Défendez-vous. Soyez enthousiasmé par ce que vous faites (encore une fois, si vous ne le faites pas, personne d'autre ne le fera probablement) et demandez un engagement pour ce que vous voulez, que ce soit l'augmentation, la promotion, etc. - parce que vous le méritez.

Écrit par Jane O'Hara, coordonnatrice de BrownBag


En haut